vendredi 9 septembre 2016

Olé!


En juillet nous avons déménagé dans une maison que je connais bien puisqu'il s'agit de celle du père de mon frère.
(Bon c'est mon demi frère pour être exacte)

La maison n'était plus habitée sauf par mon tout petit frère, cette petite chose fragile de 24 ans, 1,85m et 90kg et son tout petit colocataire de 1,95m et 65kg.
(Laurel et Hardy donc)
Ils habitent dans un appartement en haut qui est tout a fait indépendant de la maison.

Bref, l'idée de venir dans cette maison extraordinaire m'a tout de suite séduite même si j'avais des doutes quant au fait que j'arrive à me l'approprier.

Ce que je ne dis pas c'est que la maison n'était pas vide et que mon frère devait la vider afin que nous puissions y poser nos deux trois affaires.

Quinze jours avant d'emménager on passe déjà déposer des bouquins et tout à coup je me rend compte que cette maison ne sera jamais prête à temps.

PANIQUE.
Rameutage de la famille et louage d'une benne.

Ca a été épique.

Pas un coin de cette foutue baraque n'était pas rempli.
(Vraisemblablement mon beau père n'avait pas lu Marie Kondo)

Le moindre meuble débordait à craquer de livres partant en lambeaux, de photos d'animaux sauvages 
(petite marotte familiale)
j'ai trouvé un tiroir rempli de...... bananes!
(les petits sacs ventraux hein pas le fruit)
Ou encore un meuble bourré à craqué de minuscules morceaux de tissus.
(que je sache il n'était pas particulièrement branché patchwork)

Et puis bon il y avait quand même aussi un piano à queue antédiluvien dont personne ne voulait parce que trop vieux et plus accordable.
J'ai du appeler dix spécialistes qui m'ont tous ri au nez et envoyé paitre, j'ai appelé un ami chef déco dans le cinéma qui m'a dit qu'ils en avaient déjà trop des pianos, j'ai appelé un docteur de pianos spécialisé dans la restauration des causes perdues qui n'a pas voulu le prendre non plus...

Bref, il a fallu démonter le piano.
Et bien on ne dirait pas comme ça hein, mais ça pèse son petit poids ces choses là!!!

Mon frère était assigné au tri de ce qu'il voulait garder pièce par pièce pendant que mes soeurs, ma belle mère et nous jouions aux manutentionnaires.
Mon père était chargé du ravitaillement des troupes et arrivait à midi les bras chargés de victuailles et... de vin.
(petite marotte familiale de l'autre côté de la famille)
Bizarrement on était moins efficaces après la pause déjeuné et plus enclins à balancer tout et n'importe quoi dans cette benne.

Pour rajouter un peu plus de travail, mon cher et tendre a commencé à soulever les moquettes pour se rendre compte qu'il y avait du plancher en dessous.

Cool on avait déjà rien à faire, on allait en profiter pour poncer tout ça.
 Et du coup louage de ponceuses, arrachage de cheveux parce que la grosse couche de peinture sur le plancher ne part pas vraiment si facilement, passage de vitrificateur  les soirs de semaine alors que tu n'as plus les yeux en face des trous et que tu pourrais facilement dormir toute une vie!

Dois je ajouter qu'il fallait quand même qu'on empaquette de l'autre côté...

Bon, le jour J est finalement arrivé, ma mère nous a fait la surprise de débarquer pour le weekend et s'est attelée au jardin qui tenait plus à ce moment là de la jungle que du jardin Marie Claire Déco.

On a tout apporté exténués mais ravis...

Après ça les vacances sont arrivées, on est partis un mois et depuis notre retour je tourne dans cette maison pour y apporter ça et là des éléments qui nous ressemblent et tenter de me l'approprier.

Je m'y sens merveilleusement bien et mon frère et son coloc passent prendre l'apèro le soir pour profiter ce cet été qui se prolonge...

Je crois que la vie va être douce ici.
























Et sinon, je vous présente Flamenco, un nouveau modèle de blouse que j'aime tellement que je pourrais le décliner à l'envie.

Pour le moment il est disponible dans ce merveilleux coton blanc à carreaux ou dans ce lyocel bleu avec des volants lignés.

J'espère qu'elles vous plairont autant qu'à moi.
Elles sont disponibles dans la boutique ici.




Bon weekend!