dimanche 6 novembre 2016

Comme un dimanche...



Réveillés à 7h30 par le clairon de Luce réglée comme du papier à musique, le dimanche commence en fanfare...
Elle met tellement de soin à nous sortir du sommeil que par la même occasion, elle arrive aussi à réveiller son frère.
Au départ je trouvais qu'ils devaient dormir dans la même chambre.
Mais ça, c'était avant...

Comme souvent le dimanche, une partie de la famille vient squatter la maison à midi.
D'habitude j'adore cette idée mais ce matin, il faut croire que Luce a crié trop fort pour que j'ai le moindre neurone qui réussisse à se connecter et donc encéphalogramme plat, pas d'envie, de réjouissance et encore moins d'idées.

C'est ce moment là que choisit ma soeur (la deuxième) pour me demander si je suis déjà réveillée,
(Oui, il est 8h, je suis réveillée faut il vraiment le rappeler à mon bon souvenir?)
 si elle peut débarquer et qu'est ce qu'elle apporte?
Ma soeur est toujours au taquet, c'est une reine de l'organisation, ses vacances sont planifiées deux ans à l'avance et son agenda est aussi épais que ma pile de linge sale.
Quand elle vient à un brunch elle apporte toujours des trucs géniaux auxquels tu n'aurais jamais pensé et quand elle se fait une assiette, elle a toujours l'air meilleure que la tienne.
Bref, c'est l'atout à avoir quant tu n'as pas d'idée...

Je lui répond que je n'ai pas d'idée et que oui bien sur on est debout que mon cher et tendre (ce saint) va se coller le match de foot de Nino dans une demi heure dans le froid et que je suis à la maison avec Luce qui est au taquet et qu'elle n'a cas apporter ce qui lui fait envie.

A ce stade là, je suis à peu près sure que le ravitaillement est assuré, elle va paniquer en se disant que je suis foireuse et qu'il n'y aura rien à manger et dévaliser le supermarché.
Elle ignore que j'ai fais les courses la veille et qu'il y a à manger pour un régiment, mais je ne sais pas pourquoi ça me saoule toujours de répondre à "qu'est ce que j'apporte" c'est comme quand tu racontes une soirée ou tu étais et qu'on te demande qui était là...

Ca m'éneeeeeerve.

Bref.

Elle débarque, on est contente de se voir, ça faisait un bail et Luce est ravie de faire son show devant sa tata chérie.

Mon autre soeur (la troisième) est sensée débarquer à midi et là, c'est un sketch.
Elle arrive à midi et demi avec des chanterelles à poeller mais en fait elle doit repartir dans 20 minutes pour un tournage et donc ce serait vraiment cool de lui faire un sandwich pour elle mais un aussi pour le type qui va venir la chercher.
"Tu peux me faire chauffer de l'eau, je vais me faire un thermos de thé? Non parce que je dois me changer et mettre des collants sous mon jeans sinon je vais me geler les miches toute la journée!"

Mais oui, certes.

Sur ce Nino revient de son match ravi, le chéri bizarrement un peu moins...
Tout le monde est à table sauf la dernière qui est déjà repartie en oubliant son thé.
Normal.

Tout ça se passe.
Pour une fois il n'y a que deux enfants au lieu de 4 donc on peut même parler, ça change.

On a papoté, on a râlé, on a fait le point et c'était bien.
Là dimanche est déjà presque derrière nous, les enfants sont couchés et je ne vais pas tarder.
Je n'avais pas d'idée ce matin en me réveillant et je n'avais pas d'idée sur ce que j'allais raconter dans ce post.

Et puis en fait, il ne faut pas grand chose pour faire d'une journée sans idée une belle journée.







Et puis sinon, j'ai trouvé cette merveille de viscose fleurie avec des pavots la semaine passée.
J'ai rafflé ce qu'il restait donc voici une petite blouse en série très très limitée.
Il y en aura 6 au total et pas de réassort possible malheureusement.
Mais ce tissu! Non mais ce tissu! Non mais les fleurs, non mais le rouge, non mais les pavots, non mais le tombé, non mais la fluidité.

Bref, je l'aime vraiment beaucoup ce tissu.
J'espère qu'il vous plaira à vous aussi.












La blouse est disponible dans la boutique ici.



Bon lundi!