dimanche 9 septembre 2018

La vérité vraie


En général, le dimanche, je planifie avec Christophe une séance photos pour le blog.
Je lui annonce ça le vendredi soir et le samedi matin et le samedi soir ainsi que le dimanche matin, parce que étonnement ce n'est pas l'activité qu'il préfère le weekend, il oublie toujours!
Allez comprendre...

Il se fait que ce weekend, nous étions plutôt en mode chantier.
Celles qui me suivent sur Instagram ont du voir passer l'info, on est devenus propriétaires!!!
Oui Madame!!!!
PROPRIETAIRES.

Les travaux ne commençant que d'ici une bonne semaine,
 (si le Dieu des entrepreneurs est avec nous, ça va de soi...)
nous avions décidé de déjà nous atteler à la tâche.
Christophe afin de frayer un passage jusqu'à la maison, moi en démontage de meubles meublants,

(Jusqu'il y a peu, j'ignorais tout de la subtilité du meuble meublant. Parce que bon, un meuble si je ne m'abuse sert à meubler mais dans l'acte de vente il était bien stipulé que le meuble meublant nous appartenait. Alors Mesdames, vous allez apprendre un truc fou aujourd'hui qui devrait vous servir à l'envie dans les soirées mondaines, le meuble meublant est celui qui est accroché, ou encastré ou les deux dans la maison et du coup, il est vendu avec elle! Ne me remerciez pas, c'est cadeau.) 

et défonçage des murs de la salle de bain.
Nous n'étions bien entendu pas seuls pour accomplir ces diverses tâches, mon frère, Guillaume et Juan étaient également de la partie.

Un jour je vous raconterai l'histoire merveilleuse de cette maison, mais ce n'est pas le sujet du jour.

Bref, j'ai pour ma part passé le weekend en pantalon élimé et chemise tout aussi douteuse sur le dos avec des résidus de laine de verre trainant ça et là dans mes cheveux.
Glamour quoi.

C'est donc toujours attiffée à l'as de pique que j'ai dis à Christophe qu'il était temps de prendre les photos.
Il a étonnement soufflé en disant qu'il avait complètement oublié, je suis partie me changer en quatrième vitesse avec Luce qui criait qu'elle avait faim et que franchement, les travaux elle, elle aimait pas ça du tout.
(Ma pauvre chérie, tu n'es pas au bout de tes peines!!!)

Une fois dans ma chambre, j'ai malencontreusement croisé un miroir et je me suis rendue compte de l'ampleur des dégâts.

Le cheveux gras et accessoirement gris, le poil hirsute, un ongle sur deux cassés, des blessures partout, le teint jaunâtre 
(Dois je rappeler que je reviens à peine d'un mois de vacances WTF!!!)
5kg en trop
(Dois je rappeler que je reviens à peine d'un mois de vacances WTF!!!)

et toujours ma fille qui beugle au pied de l'escalier qu'il faut à tout prix lui donner un goûter sinon elle menace d'appeler la DAS! 

Vous en conviendrez, il s'agit là d'un climat particulièrement propice au pomponnage.
Cheveux tirés en arrière, ni vu ni connu, jupe de princesse Hollywoodiènne qui me sauve dans toutes les situations, basckets parce que quand même on ne va pas exagérer, sac à main parce que ça fait genre et lunettes de soleil XXL parce que...
Ben parce que ma gueule quoi.
En trente secondes j'étais prête.

Alors voilà, tout ce baratin pour vous dire que les photos pourraient faire croire que je ne suis qu'élégance, quiétude et bon goût en toutes circonstances, mais comme pour vous toutes certainement il n'en est rien.

Néanmoins, ça fait toujours du bien de rêver.
Et un jour, je ne sais pas quand, je serais ravie de m'habiller comme ça.







Ca c'est le moment ou Christophe me dit que je fais pitié, on dirait que je cherche la clé pour ouvrir la porte défoncée de ma cabane.




Du coup, puisqu'il s'agit de la vérité vraie aujourd'hui, il faut que je vous parle de ce tissu.
Je l'ai vu, je me suis dis qu'il était sublime, je me suis dis que cette association de couleurs était dingue, je me suis dis que je ne saurais jamais quoi en faire parce qu'il était trop beau et... Je l'ai pris.

Je l'ai montré à Brigitte qui a un oeil plus qu'avertit et elle m'a convaincue dans mon choix.
Pendant mes vacances je pensais encore à lui et une fois de retour j'étais excitée de le retrouver et de pouvoir enfin m'y attaquer.
J'ai tenté 36 variantes ou presque entre mon envie de nouveauté, de défis techniques et j'en passe, mais force est de constater qu'il faut parfois rendre hommage le plus simplement du monde à un aussi joli tissu.






La blouse que j'adorerai porter mais plus tard est donc disponible dans la boutique ici, et j'espère qu'elle vous plaira.


Je vous souhaite une semaine toute en douceur et en élégance, pour ma part, je retourne à mes vieilles frusques!!!!